Nous sommes loin d’être des passionnés de cyclisme. Pédaler nous plait, et rouler nous fait du bien, mais utiliser une bicyclette pour rouler autour du monde ne s’inscrit pas dans nos listes respectives de rêves d’enfants.
L’idée de traverser maints et maints pays nous attirait grandement, mais l’impact écologique (et économique) qu’entraînait un mode de voyage plus courant, nous déplaisait fortement.
Â
C’est pour ma part lors d’un tour en Europe en auto-stop que l’idée m’est apparue. Si suivre les grands axes et dépendre de la bonté des conducteurs ne m’a pas déplu pour quelque temps, la volonté de contrôler l’itinéraire choisi, d’apprécier les endroits qui nous parlent, de s’arrêter pour un arbre, une rivière ou un rocher… est vite apparu comme nécessaire.
La marche aurait pu être une autre alternative, et sera sûrement une alliée régulière dans nos aventures, mais le vélo a de nombreux avantages auxquels nos jambes seules ne sauraient se confronter.Â